Les peuples qui ont souffert de persécutions coloniales et idéologiques prennent leur revanche aujourd’hui, quand ils voient des étrangers du monde entier venir s’intéresser à leurs croyances prétendument archaïques. Les peuples à chamanes qui ont connu la colonisation ou la soviétisation et qui redécouvrent leurs traditions, revendiquent le chamanisme comme marqueur culturel et, en même temps, sont réconfortés dans la valorisation de leur culture, puisque les étrangers sont de plus en plus nombreux à s’y intéresser. Loin de passer pour des incultes ou des sauvages, les chamanes et chamanistes de la planète se retrouvent idéalisés par une certaine population occidentale qui vient de loin apprendre d’eux ce que, quelques décennies plus tôt, d’autres Occidentaux tendaient d’étouffer. Le chamanisme se développe à grande échelle car la demande venant de l’Occident augmente et en même temps, de plus en plus d’Occidentaux viennent au chamanisme car l’offre « traditionnelle » se diversifie. Il devient aujourd’hui très facile d’aller faire un stage chamanique en Mongolie ou ailleurs. Les chamanes traditionnels eux-mêmes veulent cette ouverture pour une meilleure harmonie sur la planète et entre les peuples, une prise de conscience écologique, un meilleur respect des ressources naturelles… Un groupe de chamanes mongols vient en France chaque année depuis deux ans participer au Festival du Chamanisme fondé par le Cercle de sagesse des traditions ancestrales. Ils ont eux-mêmes organisé un rassemblement en septembre 2015 en Mongolie pour inviter les délégations du monde entier dans une grande cérémonie collégiale pour la Terre-Mère. Les chamanes mongols ont de plus en plus d’apprentis occidentaux, ils veulent partager leur savoir et pensent sincèrement que le chamanisme doit se propager au plus grand nombre. Les avantages financiers apportés par ces nouveaux apprentis ne sont pas négligeables et c’est aussi un moyen de voyager en Europe, puisque souvent les apprentis invitent leurs « maîtres » pour quelques séminaires et cérémonies dans leur pays d’origine. Internet, les réseaux sociaux, les voyages en avion de plus en plus faciles ont définitivement fait entrer le chamanisme et les chamanes dans nos vies d’Occidentaux. Le chamanisme en Occident participe de cette nouvelle attitude où l’esprit n’est plus dissocié du corps ; il a influencé depuis longtemps le développement de thérapies telles que les constellations familiales ou l’art-thérapie. Et aujourd’hui, il s’immisce dans les thérapies dites de troisième génération comme la méditation, la pleine conscience, l’hypnose et la sophrologie. On a longtemps considéré le patient passif et seul le chamane actif, sautant, s’agitant et virevoltant avec son lourd costume mais, grâce aux récentes études sur le cerveau et les états modifiés de conscience, on peut dire que pendant le rituel auquel est soumis le client, se jouent en lui les mêmes mécanismes d’induction, de suggestions, de relaxation qui vont agir sur son inconscient, réduire les effets nocifs du stress, etc. L’éventail des outils thérapeutiques s’est élargi car les possibilités se diversifient, les mentalités changent et la demande en matière spirituelle augmente. Grandit aussi le nombre d’Occidentaux qui souhaitent vivre plus en harmonie avec la nature, ne font plus confiance à l’industrie pharmaceutique, ni à l’industrie agro-alimentaire et veulent privilégier leur bien-être avant leur carrière. L’homme d’aujourd’hui, libéré des entraves d’une éducation judéo-chrétienne trop stricte, peut expérimenter ce qui, quelques décennies plus tôt, était considéré comme marginal, totalement décrié ou infantile, et peut enfin courir dans les bois, embrasser les arbres, hurler comme un loup, jouer à l’Indien… Une nouvelle ère a débuté, lentement, mais sûrement et durablement. Demain, tous chamanes ? Peut-être pas, mais en tout cas le chamanisme est bien présent en Occident et offre de nouveaux possibles. Source : "Le voyage chamanique au tambour Des traditions mongoles aux thérapies du troisième millénaire" de Laetitia Merli
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La différence avec le chamanisme traditionnel est de taille puisqu’on part du principe que tout le monde a accès au voyage et à la rencontre avec les esprits, alors qu’ailleurs, seul le chamane voyage entre les mondes. Les adeptes sont invités à mettre en pratique des techniques déjà reconnues pour réaliser des expériences chamaniques afin d’apprendre des choses sur soi et donner du sens au monde et à la vie. Le principe est de faire voyager la conscience pour entrer en communication avec les esprits, énergies, forces ou entités conçues comme porteuses de savoir. En Mongolie, par exemple, mais cela reste valable pour la Sibérie et les régions arctiques, le chamane utilise son tambour pour appeler les esprits à descendre dans l’espace sacré et ritualisé par l’intermédiaire de l’autel qu’il a pris le temps de préparer avec des offrandes. Les objets chamaniques, costume, tambour, mais également le corps du chamane lui-même deviennent réceptacles des esprits. C’est le premier mouvement centripète, qui va vers l’intérieur : le chamane appelle, dans un mouvement qui va de l’extérieur à lui et son patient, centre de l’attention rituelle. Juste après cette « descente », c’est le mouvement inverse qui se met en place, centrifuge, qui va vers l’extérieur quand l’agentivité du chamane se transporte vers des espaces éloignés. À la suite de Charles Stépannoff, on peut nommer « espace réel » le lieu de la performance observable par l’assistance, et « espace virtuel » les lieux postulés des actions qu’entreprend le chamane dans l’autre monde. Actions qui se matérialisent dans l’espace réel par les chants, musique et gestuelles du chamane. La cohérence entre les deux lieux doit rester forte sinon les actions du chamane dans l’autre monde restent illisibles pour le public ; s’il reste au sol gisant, perdu dans ses visions, le rituel ne sera pas performatif. Il doit engager le public émotionnellement pour que le rituel soit un succès. Le rituel est une expérience collective dans lequel les participants accomplissent ensemble une opération d’imagination qui consiste à percevoir l’autre monde dans l’espace réel immédiat. Les objets, costumes, et tambours participent à la narration. Tout ce folklore, cette gesticulation du chamane, perçue comme diabolique chez les premiers observateurs, renforce ce dispositif pour une participation cognitive et imaginative qui engage le public dans la performance. On comprend bien là déjà le lien avec l’hypnose, le chamane raconte une histoire, suggère des nœuds existant, des dénouements possibles, des obstacles, des échecs et des solutions, des résolutions de problèmes et conflits. Dans le chamanisme occidental, le dépouillement total est atteint, la pratique est dépouillée complètement jusqu’à intérioriser tout l’imaginaire ; plus de costume, plus de tambour, pas de grigri, pas de monde autre peuplé d’esprits, mais des visualisations de mondes imaginaires et des perceptions psycho-corporelles qui enracinent les pratiques comme autant de signes d’ancrage, autrement dit, des « madeleines de Proust » qui inscrivent l’expérience dans le corps du chamane. Le voyageur au tambour vit virtuellement des aventures qu’il enregistre dans son corps avec les mêmes forces et vertus que si c’était réel. Les témoignages abondent en ce sens : « Ce que j’ai vécu est plus réel que la réalité, j’étais vraiment un loup qui courait dans les bois ». Dans le chamanisme occidental encore, que ce soit avec ingestion de plantes dites « enseignantes », ou transe induite par les percussions du tambour, une place fondamentale est donnée aux états modifiés de conscience conçus comme des espaces-temps parallèles, niveaux de conscience différents, champs énergétiques autres, dans lesquels ce contact avec les entités est possible. Les messages venant de guides spirituels ou directement de la Nature (Terre-Mère) conçue comme entité primordiale participent à un mouvement planétaire pacifique, enclin à l’Amour Universel, au respect de la nature et des animaux. Ces visions sont ressenties comme des perceptions amplifiées d’une autre réalité et non comme des hallucinations, elles donnent des informations concrètes sur la manière de gérer sa propre vie, son rapport à l’autre et plus largement, son rapport à l’environnement et à l’invisible. On parle alors d’enseignements qui viennent directement de la plante, des anges, de la Terre-Mère, d’entités diverses ou de la Source, entité originelle. Les visions issues d’autres plans de conscience ont fait émerger un art dit « visionnaire » qui, peu à peu, prend sa place dans les galeries d’art. Source : "Le voyage chamanique au tambour Des traditions mongoles aux thérapies du troisième millénaire" de Laetitia Merli.
Depuis les années 1960, l’ouverture d’esprit et les changements de mentalités font que de plus en plus de personnes sont prédisposées à vivre l’aventure de la transe. Selon les époques, le chamanisme s’est vu transformé dans les perceptions occidentales. D’abord, perçu comme « une sorte de religion diabolique et sauvage » à la fin du XVIIe siècle, il a connu diverses interprétations jusqu’à nos jours, où la tendance est à l’expérience vécue et au développement personnel et spirituel, créant de véritables processus de subjectivisation. La figure du chamane n’incarne plus désormais la marginalité et la folie, mais au contraire, la sagesse, la connaissance, la créativité, la singularité toute connectée. De la contre-culture des années 1970 à l’actuelle déferlante New Age, avec les succès de Carlos Castaneda et de Michael Harner, le chamanisme s’est popularisé ; non plus comme un système de représentations et de pratiques indigènes à étudier ou à combattre, mais comme un système originel et universel, singulier et subversif adapté à notre XXIe siècle. Michael Harner, fondateur à la fin des années 1970 de la Foundation for Shamanic Studies, prône un core shamanism, c’est-à-dire, un chamanisme essentiel, dépouillé de toutes contingences culturelles. Un ensemble de techniques psychocorporelles expérimentées et éprouvées sont enseignées lors de séminaires, de festivals ou de rassemblements chamaniques un peu partout en France, en Allemagne et en Suisse. Les stagiaires sont initiés au voyage chamanique, mais c’est l’animateur organisateur du stage qui joue du tambour pour des élèves allongés au sol en totale immobilité. La conception même du voyage chamanique au tambour est alors complètement renversée. On peut parler de « voyage inversé » dans lequel ce n’est plus le chamane qui voyage, mais bien le patient à qui le chamane ouvre un monde dans lequel il va lui-même trouver les réponses à son mal-être, trouver de la force, de l’énergie, des ressources… Le voyage au tambour popularisé par Michael Harner dans son chamanisme universel implique la construction d’une cosmologie interne, personnelle et subjective, mais qui va au-delà de soi, dans une vision du monde unifiée et connectée à plus grand que soi. Les différentes techniques retenues, comme le voyage chamanique au tambour, la rencontre avec les animaux de pouvoir, l’extraction et le recouvrement d’âme sont très proches des thérapies dites humanistes, des visualisations guidées et de l’hypnose. Les stagiaires sont invités à s’allonger sur le sol, les yeux bandés d’un foulard, et à se laisser emporter par les percussions du tambour. La consigne est simple, pour un voyage dans le monde d’en bas : s’imaginer dans un lieu de nature, connu ou imaginé, à partir duquel, en vision intérieure, repérer un passage dans la terre, une grotte, souche d’arbre, source, trou dans la terre ou dans un arbre qui permette d’emprunter un tunnel, un boyau, un canal qui débouche sur un autre monde, celui du bas, qui, pareillement au monde du milieu, celui de notre réalité ordinaire, peut comporter le ciel, les océans, les montagnes, toutes les merveilles du monde réel et plus encore, puisque tout est possible dans la fantaisie visionnaire de chacun. Les stagiaires peuvent expérimenter le monde d’en haut en s’élevant dans les airs, en visualisations, pour accéder de la même manière à une autre dimension intérieure ou extérieure à soi, qui permet d’atteindre un espace virtuel infini. La deuxième consigne pour un voyage au tambour classique, pour aller rencontrer son animal de pouvoir par exemple, va être de chercher ou de laisser venir un ou plusieurs animaux et de vivre somatiquement, dans son corps et ses perceptions, le voyage, les paysages, les rencontres avec des entités animales ou féériques. Les témoignages sont riches de détails et de ressentis : visions colorées de paysages et de mondes divers, visions d’animaux existants ou imaginaires, visions d’entités à formes humaines ou incarnant des divinités, fusion avec les animaux ou avec les éléments (eau, air, feu…), changement de forme corporelle (lycanthropie ou autre), télépathie ou discussion avec les entités, sensations de déplacements (voler, ramper, courir, nager, couler…) et de vitesse. Dans les témoignages recueillis, les animaux les plus courants (loup, ours, cerf, lion, baleine, dauphin, aigle, serpent…) servent de moyen de locomotion pour partir explorer ce monde et les sensations de fusion permettent de devenir loup, ours, dauphin, aigle et de courir, nager, voler directement. Au bout d’une demi-heure à peu près, les battements de tambour vont adopter un rythme différent, signe qu’il est temps de « rentrer ». L’animateur va indiquer qu’il est conseillé de revenir par le même passage pour « remonter » au point de départ et, enfin, revenir prendre contact avec son corps allongé « ici et maintenant ». Un moment d’échange permet au groupe de partager les expériences, de les interpréter, de les fixer aussi dans sa mémoire pour ne pas les oublier. L’animateur peut notamment donner une dernière consigne qui consiste à écrire ou dessiner à chaud tout ce qui vient d’être vécu. Dans le chamanisme occidental, l’apprenti se construit sa propre cosmologie voire sa propre légende par une succession d’interprétations de ses expériences cognitives et perceptuelles qui le fabriquent en tant que « chamane ». Les ressentis et les images intérieures associés à des techniques du corps et des mises en contexte (rituel, immersion en nature, contact avec les arbres…) créent de nouvelles réalités partagées, des mythes d’un nouveau genre puisqu’ils sont somatiquement vécus. Cette matière sensorielle et somatique, accumulée dans un processus d’apprentissage va donner lieu à des interprétations, des échanges, des partages et constitue un capital chamanique que l’initié se construit au fur à mesure des expériences vécues. Source : "Le voyage chamanique au tambour Des traditions mongoles aux thérapies du troisième millénaire..." de Laetitia Merli
Le voyage chamanique au tambour Des traditions mongoles aux thérapies du troisième millénaire...1/8/2023 Dans le chamanisme occidental, riche de multiples cosmologies syncrétiques, hybrides et multiculturelles, l’apprenti se construit son propre monde par une succession d’interprétations de ses expériences cognitives, perceptuelles et somatiques qui le fabriquent en tant que « chaman ». Les stages, initiations et diverses expériences tendent à la fabrication de ce corps chamanique, pour soi et au regard des autres, capable de se mettre en contact et d’interagir, dans une relation volontaire et maîtrisée avec l’invisible, mondes-autres vécus comme extérieurs ou intérieurs à soi, parallèles, subtils ou faisant partie d’une intériorité élargie.2Le voyage au tambour est caractéristique d’un chamanisme nord-asiatique (Sibérie-Mongolie) que l’on nomme « chamanisme à tambour » en opposition à un « chamanisme à psychotropes », utilisant des plantes pour ouvrir les perceptions (ayahuasca, peyotl, iboga…). Le voyage est en principe celui du chamane qui, chevauchant son tambour comme une monture, va dans l’autre monde à la rencontre des esprits avec lesquels il va négocier la chance, la santé et la prospérité de ses clients. En Mongolie, le chamane confirmé est appelé « chamane à cheval », celui qui chavauche un tambour, version avancée du « chamane qui marche à pied », c’est-à-dire, celui qui joue de la guimbarde en attendant de recevoir officiellement son tambour des mains de son maître initiateur. Le rôle du tambour est central dans le chamanisme nord-asiatique, l’objet est respecté : on ne saurait le poser au sol, le bousculer ni le prêter, il est « animé », donc vivant pour ceux qui s’en servent, il est monture, vaisseau, moyen de transport… une longe est dessinée sur son flanc et des chevrons indiquent la colonne vertébrale de l’animal. Dans sa partie creuse, il est réceptacle des entités et objets invisibles, dont le chamane fait l’extraction, déblaye et nettoie son patient, il s’en sert comme d’un récipient qu’il ira vider au loin ou qu’il fait mine de jeter par la porte de la yourte. En contact direct avec les entités spirituelles qui vont l’aider dans sa mission, le chamane va volontairement dans leur monde négocier au mieux les intérêts de ses patients. C’est cette habilité, contrôlée et maîtrisée du voyage volontaire et autonome qui fait du chamane l’intercesseur privilégié entre les mondes. Son pouvoir vient de cette faculté à voyager à sa guise et à s’ouvrir à des perceptions que les autres n’ont pas. De la peur qu’il suscite aussi : toujours à la marge, entre le visible et l’invisible, la transe qui lui ouvre les portes de la perception est vue comme transgressive, sauvage et libre, donc potentiellement dangereuse pour l’ordre établi. Le son, porte du monde invisible Dans sa conception musicale, le son est la porte du monde invisible, les percussions sont les appels du chamane et les messages des esprits, les vibrations sont bénéfiques et curatives. Le chamane joue littéralement du tambour sur ses clients qui sont enveloppés, touchés, traversés par les vibrations de la peau tendue de l’animal. Cette peau, plus ou moins travaillée selon les cultures, qu’il faudra chauffer au feu pour la retendre, renforce l’aspect vivant de l’objet. Le tambour sonne différemment, même parfois faux, comme un vieux carton, selon l’humidité du lieu ; et quand la peau est bien tendue et chauffée, la vibration a une réalité tangible qui se ressent très profondément dans le corps. Costume, objets, tambours, chants, percussions, tout le décorum, artefacts et performances sont là pour matérialiser cette communication avec l’autre monde des non-humains ; tout cela consiste à rendre visible l’invisible, à prendre conscience de cette autre dimension, la concevoir, lui rendre un culte et cristalliser dans ces actions et objets des intentions particulières (prières, vœux, engagement, parcours initiatique, vécu personnel). Ces artefacts sont « intentionnels » et évolutifs, loin d’être fixés dans leur production, ils sont en perpétuelle construction et racontent l’histoire du chamane, sa biographie mais aussi le processus même de son initiation. Ce n’est pas un objet biographique, mais véritablement un objet hagiographique co-construit avec les entités spirituelles et les divers contacts et communications engagés avec l’autre monde. L’objet n’est pas dissociable d’un parcours singulier, d’une narration qui met en scène le parcours initiatique du chamane, ses visions, ses rêves, ses ancêtres, ses souffrances… Donc, en termes d’écriture, ces artefacts sont en soi des narrations. Ces objets que j’appelle « artefacts intentionnels » sont produits intentionnellement dans un cadre thérapeutique ou initiatique dans lequel l’agent fabricant insuffle de ses prières, mais aussi de son parcours. Objets intentionnels qui condensent les intentions du chamane, sa vie, son œuvre et le processus de son initiation, l’objet devient objet mémoire de toutes les expériences vécues dans le corps et extériorisées : ce qui donne corps au sacré devient objet de transfert de l’expérience. Dès les années 1960, des études scientifiques sont entreprises : Andrew Neher, « A Physiological explanation of unusual behavior… relate des expériences menées en laboratoires autour des stimulations auditives et visuelles, soit avec des percussions, soit avec des stimuli de lumières flash. Il note que l’on peut activer de larges zones d’unités sensorielles autant avec des tambours qu’avec des lampes flash en stimulant l’oreille ou la rétine, en rythme. Un seul battement de tambour comporte plusieurs fréquences, donc plusieurs battements « enveloppent » la personne dans un bain de fréquences multiples qui vont agir à des niveaux différents. Pour lui, ce n’est pas le rythme qui compte, car si on utilise un clic ou un ton unique, les effets sont peu probants. Le tambour avec ses multiples fréquences touche une aire plus large dans le cerveau, les stimulations touchent plusieurs nerfs et se faufilent plus largement. Les expériences en laboratoires montrent que les mêmes effets sont attendus avec des stimulations lumineuses : activité électrique augmentée dans le cerveau, perceptions inhabituelles, contractions musculaires chez certains, mouvements du corps… et les résultats des expériences qui avaient été faites à partir des stimulations lumineuses sont étendus aux stimulations avec tambour. 6Les chercheurs se demandent aussi si le schéma comportemental en réponse à ces stimuli dépend des cultures auxquelles appartiennent les « cobayes ». Les résultats montrent que, quelle que soit la culture d’origine, l’individu ajuste sa réaction selon les bénéfices qu’il en retire, si cela lui est agréable ou pas. On peut en déduire que puisque les notions d’agréable, de confort et de bénéfices retirés dépendent de notre éducation, des normes véhiculées par notre société et de l’inconfort inhérent à la prise de conscience du regard de l’autre, le lâcher-prise menant à la transe est potentiellement accessible à tous, mais se contrôle inconsciemment ou pas selon l’image que l’on a de soi. D’autres se posent la question de l’hérédité : la sensibilité au flash light semble suivre des schémas familiaux, de transmission génétique, donc il y aurait des familles plus sensibles aux stimuli que d’autres. Ces expériences pionnières posaient déjà les jalons d’une thérapie possible par la transe du fait que nous sommes tous potentiellement aptes à vivre des états modifiés de conscience et que, de façon héréditaire, certaines familles sont plus sensibles aux stimuli. Se pourrait-il que dans certaines cultures, ces facultés aient été plus encouragées que dans d’autres, donc plus facilement transmises génétiquement, alors que dans les sociétés occidentales et judéo-chrétiennes, au contraire, ces mouvements intérieurs et extérieurs ont été plus généralement refrénés ? Aujourd’hui, une multitude de terrains ethnographiques montrent des situations d’initiation interculturelle dans lesquelles les comportements des initiés répondent aux attentes indigènes quel que soit l’individu engagé dans une telle démarche. La réalité cérébrale de la transe Corine Sombrun, une des premières françaises à avoir été initiée au chamanisme mongol avec transe au tambour, témoigne de ce phénomène : il a fallu qu’elle dépasse son « entraînement » traditionnel pour entrer en transe sans son tambour et se soumettre aux appareils de mesure. « Maintenant mon cerveau connaît le chemin » dit-elle. Elle a ainsi pu participer au programme d’étude du professeur Flor-Henry et son équipe de l’Alberta Hospital d’Edmonton au Canada Pierre Flor-Henry, Yakov Shapiro & Corine Sombrun, « Brain…. Pendant plusieurs années, elle a été initiée par une chamane mongole et a poursuivi son apprentissage de la maîtrise de la transe. Depuis le jour où elle a tapé sur son premier tambour et hurlé comme le loup qu’elle voit en vision, elle est passée par différentes phases d’adaptation de sa pratique. La chamane mongole Enkhetuya lui a donné les clefs du chamanisme mongol que Corine a su ajuster à ses propres conceptions du monde.
Aujourd’hui, elle réussit à entrer en transe sans tambour ni costume et se prête volontiers à ces expériences scientifiques. L’équipe du professeur Flor-Henry a étudié le cerveau de Corine en état de veille normale tout d’abord, puis en état de transe. Ils ont constaté qu’elle ne souffrait d’aucune pathologie à l’état normal. En revanche, les tracés de l’encéphalogramme en état de transe étaient ceux d’une personne souffrant de schizophrénie, de troubles bipolaires et de dépression grave. Les trois pathologies d’un seul coup. Et puis, retour à la normale, en dehors de la transe. Les chercheurs sont enthousiastes à l’idée de pouvoir observer un aller-retour entre des états normaux et pathologiques, dans le même cerveau et dans un intervalle de temps assez bref. Serait-il alors possible d’envisager un aller-retour en sens inverse ? Si on arrivait à identifier ce processus qui mène d’un état normal à un état pathologique, on pourrait imaginer que des personnes atteintes de troubles pathologiques retrouvent un état normal. Pour l’instant, aucune conclusion ne peut être tirée de ces expériences si ce n’est que l’observation des zones du cerveau activées confirme que la transe active fortement les zones sensorielles perceptives, c’est-à-dire, une stimulation des cinq sens et de l’intelligence perceptive. Ces conclusions, même balbutiantes, prouvent déjà, et c’est une avancée, que le chamane n’est pas seulement un acteur mimant une action culturellement codifiée, mais que la transe a une réalité physiologique et cérébrale tangible. Ces dernières années, il a également été démontré que l’entraînement régulier à la méditation pouvait s’observer objectivement dans le cerveau et même qu’une certaine élasticité du cerveau permettait à celui-ci de se modifier selon les habitudes de son propriétaire. D’autres recherches ont montré que les percussions du tambour, du hochet ou de la guimbarde, comme certaines techniques du corps, permettaient également cet accès à un état de conscience modifiée. Source : Laetitia Merli Le Cantique des oiseaux a été écrit vers 1177 par Attar, le poète apothicaire de Nichapur (ville du nord est de l’Iran, dans le Khorassan). Il s’agit d’un poème en prose de 9 448 vers constituant un chant sacré par excellence. Il retrace l’histoire de la quête de la Vérité (la recherche de l’Être suprême) par les oiseaux du monde. Guidés par la huppe, symbolisant le poète guide spirituel et messagère élue du roi Salomon, les oiseaux vont vivre une aventure spirituelle faite de doutes et de découvertes qui n’est pas sans rappeler le parcours de ceux qui s’engagent dans leur perfectionnement spirituel. L’objectif est de parvenir à la Simorgh, et seule la huppe connaît l’endroit où elle demeure et le chemin pour y parvenir. La Simorgh est l’oiseau symbole de la pensée de Dieu :
Tout comme dans d´autres situations, pour reconnaître un amour de vies antérieures, il faut une profonde connaissance et grande perception de soi, du monde qui nous entoure et, surtout, de comprendre que la vie que nous menons n´est pas unique, mais plutôt la continuation d´une longue histoire. C´est d´ailleurs à cet effet que servent les nombreux exercices de méditation, qui nous aident à affiner et à améliorer nos sens, nous permettant d´être plus attentifs aux signes que l´univers nous envoie, par exemple, quand nous rencontrons quelqu´un et immédiatement se crée une aura de profonde empathie. Ce type d´événement peut être un signe de l´univers permettant à l´individu de voir que ce sentiment appartient à des dates beaucoup plus lointaines qu´il imagine. Parfois, il peut y avoir une certaine confusion, parce que ce sentiment n´est pas exactement une passion, mais quelque chose de plus serein et chaleureux. Cela arrive parce que nous sommes habituellement conditionnés à penser qu´il s´agit d´une passion entre deux amoureux, mais il est important de réaliser que toute sorte de lien affectif est capable de transcender le temps et l´expérience physique. Cela signifie que l´amour de vies antérieures peut, en effet, être deux amants, mais peut aussi être entre une mère et son enfant, entre frères ou même de grands et inséparables amis. Il est donc important de chercher à comprendre l´origine de ce sentiment. Le plus important encore, c´est de savoir accepter comment s´est terminé cet amour pour réapparaître dans cette autre vie, en acceptant aussi que même si l´on retrouve un amour de vies antérieures, cela ne signifie pas que cet amour doit être aussi vécu dans cette vie. Main de femme, main protectrice et pour dissiper quelques idées reçues sur la main de Fatima3/6/2020 La main de Fatima, ou de fatma, et le nom français donné à la Khomsa, terme autant hébreu qu'arabe. Le nom de Khomsa est à rapprocher du mot Khamsa qui signifie en arabe, "cinq", ce qui renvoie aux doigts de la main. La main de Fatima est associée au monde arabe, même si celle-ci n’est pas mentionné dans le Coran. Fatima est le nom de la fille du prophète Mohamed mais cela ne veut pas dire que la main de Fatima soit un symbole religieux. C'est en fait une variante datant de l’époque coloniale. Les Européens, dont l’oreille n’était pas accoutumée à l’alternance des voyelles brèves et longues de la langue arabe, prononçaient « fatma « au lieu de « Fatima ».
Le Faucon (du 21 mars au 19 avril) Le Faucon déborde d'énergie, il va de l'avant sans peur. Son esprit est vif et son optimisme peut le mener loin, dans les hautes sphères. Dynamique, sociable, spontané, il attire naturellement la sympathie mais il peut se montrer égoïste et privilégier sa carrière aux dépens de sa famille. C'est une tête brûlée, il ne fait que ce qu'il veut mais c'est un bon chef, capable de prendre des décisions fermes. Le Faucon n'aime pas qu'on lui impose des limites, c'est lui qui mène la danse. La pierre du Faucon est l'opale, sa couleur est le jaune ou le vert. Le Castor (du 20 avril au 20 mai) Le Castor est volontaire, c'est un travailleur qui apprécie une vie stable, sans heurt. Sa nature généreuse en fait une personne de confiance, appréciée de tous. Mais il peut se montrer jaloux ou possessif, il s'accroche à ce qu'il possède, il a peur de perdre des acquis. Son manque d'ouverture et de tolérance peut le rendre antipathique aux yeux de certains, principalement ceux qui n'entrent pas dans le moule. Le Castor est conservateur casanier : sorti de ses habitudes et de son quotidien il peut se sentir un peu perdu. La pierre du Castor est le jaspe, sa couleur est le jaune. Le Cerf (du 21 mai au 20 juin) Le Cerf cherche à communiquer avec son entourage. Il est capable de séduire n'importe qui avec de beaux discours, c'est un charmeur. Son intelligence, sa vivacité et son éloquence l'aident à gravir les échelons. Il s'adapte facilement à la vie en société. C'est un séducteur qui peut se montrer superficiel, paresseux ou nerveux. Mais on peut compter sur lui, le Cerf apprécie tout le monde, sans a priori. C'est un être communicatif et aimant par nature. La pierre du Cerf est l'agate, sa couleur est l'orange. Le Pic-vert (du 21 juin au 21 juillet) Le Pic-vert est émotif, son imagination le porte vers des contrées jusqu'alors inexplorées. C'est un poète, un artiste tendre et généreux qui s'implique dans des relations romantiques. Ce grand rêveur est un troubadour qui attend sa belle, il vole de ville en ville jusqu'à ce qu'il puisse construire un foyer accueillant. Mais si on le trahit, le Pic-vert n'oublie jamais, il est rancunier et son extrême sensibilité le fait souffrir. Il a tendance à trop s'attacher aux êtres et aux événements. Le lâcher-prise est difficile pour lui. La pierre du Pic-vert est le quartz rose, sa couleur est le rose fuchsia. Le Saumon (du 22 juillet au 22 août) Le Saumon est un optimiste né. C'est un signe enthousiaste qui affronte la vie avec fougue et enthousiasme. Rien ne l'arrête, il sait très bien ce qu'il veut et il fonce. Prêt à affronter les courants contraires, il ne se perd jamais. Son cœur aimant le rend sympathique mais il peut se montrer autoritaire ou hypocrite, il est capable de faire semblant pour réussir. Le Saumon sait que les apparences sont nombreuses, qu'il faut s'adapter. Il n'hésite pas à user de ses talents pour réussir mais il transmet son énergie aux autres. La pierre du Saumon est la cornaline, sa couleur est le rouge. L'Ours brun (du 23 août au 22 septembre) L'Ours brun est travailleur, sérieux et ordonné. Il prend ses responsabilités et s'acquitte au mieux de ses missions. Il possède un excellent sens de l'organisation, il n'est jamais en retard et il se montre efficace sans perdre son temps. Cependant, il préfère travailler seul, il n'est pas fait pour le travail d'équipe, sauf si c'est lui qui dirige le projet. C'est un être solitaire, parfois asocial et son perfectionnisme peut en exaspérer plus d'un. Mais avec lui, le travail sera toujours bien fait, il déteste le désordre. La pierre de l'Ours brun est l'améthyste, sa couleur est le violet. La Corneille (du 23 septembre au 22 octobre) La Corneille laisse s'exprimer son intuition, elle n'a pas de limite. C'est un être sensible qui privilégie les émotions plutôt que l'intellect. Ce signe est fasciné par des personnages pacifistes comme Gandhi ou Martin Luther King. Idéaliste, il aspire à un monde meilleur. Il est capable d'apprécier les choses simples de l'existence et un rien fait son bonheur. Son sourire et sa joie de vivre sont source de bien-être pour son entourage. Il a le cœur sur la main, c'est une agréable compagnie, tout le monde l'apprécie. La pierre de la Corneille est l'azurite, sa couleur est le bleu. Le Serpent (du 23 octobre au 21 novembre) Le Serpent déborde d'imagination, c'est un signe passionné, doté d'un puissant magnétisme, il charme facilement. Le Serpent est malicieux, il cerne facilement la personnalité des autres. Cette psychologie l'aide à évoluer sans se laisser abuser. En amitié comme en amour, il peut cependant se montrer jaloux et sa nature rancunière en fait un ennemi redoutable si on lui a manqué de respect. Le Serpent aime la droiture et se montre intransigeant avec les personnes qui lui manquent de respect. Il s'adapte facilement au changement car il considère chaque expérience comme un moyen de progresser. La pierre du Serpent est la malachite, sa couleur est le cuivré. Le Hibou (du 22 novembre au 21 décembre) Le Hibou est juste. Sa sagesse et sa philosophie en font un être posé et tranquille. Ce signe apprécie les livres, le calme, la nature. Il trouve son bonheur dans les choses simples de la vie et respectueuses de l'environnement. Ses proches lui demandent volontiers conseil car il trouve toujours des réponses pertinentes. Il est optimiste mais il déteste se sentir prisonnier, il a besoin d'espace pour se sentir libre. À la recherche de la vérité, il s'oriente souvent vers une carrière de chercheur ou d'enseignant. La pierre du Hibou est l'obsidienne, sa couleur est le doré. L'Oie des neiges (du 22 décembre au 19 janvier) L'Oie des neiges est d'une nature prudente, elle ne fonce pas tête baissée. C'est un signe réfléchi qui n'agit qu'après avoir pesé le pour et le contre. Pleine de bon sens, il inspire confiance car il ne prend pas de risque inconsidéré. On peut lui confier des enfants, ils seront toujours en sécurité avec lui. L'Oie est sincère et respectueuse mais elle peut se montrer pessimiste ou arrogante. Sa tendance au fatalisme n'est pas toujours très bien acceptée par son entourage car elle a un côté déprimant. La pierre de l'Oie des neiges est le quartz, sa couleur est le blanc. La Loutre (du 20 janvier au 18 février) La Loutre est un signe créatif qui cherche à embellir les choses. Il adore construire avec les matériaux du bord : une feuille, un crayon, il réalise de magnifiques dessins. C'est un signe idéaliste, honnête et indépendant, détaché des problèmes du quotidien. Son côté rebelle, excentrique déroute quand on ne le connaît pas mais il reste toujours à l'écoute des autres et sait profiter de la vie avec passion. Légère et profonde à la fois, la Loutre a une âme d'artiste qui crée sa propre réalité. La pierre de la Loutre est la turquoise, sa couleur est l'argenté. Le Loup (du 19 février au 20 mars) Le Loup est un signe généreux, loyal et altruiste. C'est un bon chef d'équipe, capable de gouverner tout en restant juste. Le Loup aime ses compagnons et est toujours là pour les aider en cas de besoin. C'est aussi un signe rêveur, doué dans les métiers créatifs. C'est un beau parleur, séducteur à qui on peut difficilement refuser quelque chose. Mais il a tendance à s'évader dans ses chimères, la réalité lui pèse. Le Loup a besoin d'amis pour oublier les contraintes et se détendre. La pierre du Loup est le jade, sa couleur est le bleu ou le vert. LES FRÉQUENCES SONORES DANS LE CORPSChaque note de musique est une onde sonore (ou fréquence) à laquelle une partie précise de notre corps est très perméable.
Les vibrations utilisées vont donc pénétrer plus ou moins les tissus de notre corps, d'où l'intérêt de choisir la sonorité de son ou ses bol(s) en fonction de la zone à traiter. Afin de fluidifier la circulation des énergies entre les 7 Chakras, répartis du bas du tronc jusqu'en haut du crâne, l'idéal est de travailler avec 7 instruments différents, caractérisés par les 7 notes de musique. LES CHAKRAS ET LEURS SYMBOLIQUES NOTE DO : 1ER CHAKRA "RACINE" - MULADHARA Sens littéral "Racine, Base, Fondations" Au niveau du périnée - dans le corps : coccyx, glandes surrénales Actions bénéfiques : vivre le moment présent, harmonie entre le corps et l'esprit, prise de conscience de soi sur le plan physique. Il concerne le physique, le matériel. Il nous permet de vivre avec les deux pieds sur Terre. NOTE RÉ : 2ÈME CHAKRA "SACRÉ" - SWADHISTHANA Sens littéral "Siège du Soi" Au niveau du bas-vente - dans le corps : 4ème vertèbre sacrée, dernière lombaire Actions bénéfiques : retrouver le désir, l'aisance dans les contacts physiques. Le Chakra Sacré active le flot d'énergie érotique et fertile. Il procure des relations aisées, le plaisir des contacts physiques sans inhibition. Au sens large, il développe la créativité. NOTE MI : 3ÈME CHAKRA "PLEXUS SOLAIRE" - MANIPURA Sens littéral "Ville de Joyaux" Au niveau du nombril - dans le corps : 4ème lombaire, pancréas Actions bénéfiques : aptitude à se concentrer, gestion de l'émotivité, affirmation de soi. Le Chakra du Plexus Solaire associe sensibilité et raison harmonieusement. Il permet de mieux user de la fermeté et d'exprimer son talent d'organisation. NOTE FA : 4ÈME CHAKRA "COEUR" - ANAHATA Sens littéral "Sans fin, ininterrompu" Au niveau de la poitrine - dans le corps : 9ème et 10ème vertèbres thoraciques, thymus Actions bénéfiques : atténuation du sentiment de rancune, de la susceptibilité, s'autoriser à éprouver des sentiments. Le Chakra du Coeur donne accès à l'amour, la vitalité et la communion avec la nature. Il aide à s'ouvrir aux autres. NOTE SOL : 5ÈME CHAKRA "GORGE" - VISHUDDHA Sens littéral "Centre de Purification" Au niveau de la gorge - dans le corps : 4ème vertèbre cervicale, glandes thyroïde et parathyroïde Actions bénéfiques : exprimer ses sentiments et ses émotions, vaincre la timidité, communiquer facilement. Le Chakra Gorge fait accéder à la vérité, la sagesse et la logique. C'est le Chakra de l'expression, de la communication qui transforme nos énergies par le langage oral ou écrit. NOTE LA : 6ÈME CHAKRA "3ÈME OEIL" - AJNA Sens littéral "Centre Directeur" Entre les deux sourcils - dans le corps : appendice du 3ème ventricule, hypophyse Actions bénéfiques : confiance en soi, confiance dans l'avenir, développement de la conscience d'être et de savoir. Le Chakra 3ème Oeil procure confiance en son intuition profonde, clairvoyance dans le destin et acceptation de celui-ci. NOTE SI : 7ÈME CHAKRA "CORONAL" - SAHASRARA Sens littéral "Mille Feuilles" Au dessus du sommet du crâne Actions bénéfiques : diminution du stress, sommeil de meilleure qualité. Siège de la spiritualité et de l'illumination. Le Chakra Coronal en équilibre procure paix intérieure et sentiment de plénitude. |
Je vous offre ici dans ce blog quelques témoignages de mes activités... Chronique
Janvier 2023
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